• Œil@jlai.luOP
    link
    fedilink
    Français
    arrow-up
    1
    ·
    edit-2
    13 days ago

    Bon, ok les anglais, on vous pardonne !

    Elle a l’air un peu fadasse cette soupe… Mais on fait avec ce qu’on a. Je vais feuilleter cet ouvrage avec un peu plus d’attention pour mon menu de Noël.

    Dans le livre Les menus d’un restaurant de Paris durant le siège : préface d’analogie passionnelle sur les malheurs de la France, 1872, on trouve des menus de restaurants par date chronologique avec notamment les prix payés, qui reflètent l’inflation. Et aussi pas mal de références à des animaux provenant du Jardin des Plantes. Il faut savoir !

    On y trouve le prix du rat : 0,75 francs le 19 décembre 1870 ; 2 francs le 6 janvier 1871.
    Les caves servaient d’abattoir.
    Les arnaques étaient monnaie courante : un restaurant a cru acheter un éléphant ; c’était en réalité du cheval.

    Morceaux choisis :

    Jamais l’art culinaire ne réussira à faire de la viande du bouc un mets potable. J’ai employé les acides oxalique, tartrique, nitrique, sulfurique, étendus d’eau ; il m’a été impossible de faire disparaître l’odeur.

    J’ai connu des personnes qui, durant le siège, ont fait des fortunes énormes en usurpant le peuple.

    Il est question d’une armistice. Les accapareurs font sortir des marchandises considérables.

    MàJ : conjugaison

    • troglodyte_mignon@lemmy.world
      link
      fedilink
      Français
      arrow-up
      1
      ·
      13 days ago

      Je suis incapable de me rendre compte de ce que représentait concrètement le prix du rat dans un budget, mais l’inflation est impressionnante.

      Et aussi pas mal de références à des animaux provenant du Jardin des Plantes. Il faut savoir !

      Les arnaques étaient monnaie courante : un restaurant a cru acheté un éléphant ; c’était en réalité du cheval.

      On tient peut-être l’explication.

      Jamais l’art culinaire ne réussira à faire de la viande du bouc un mets potable. J’ai employé les acides oxalique, tartrique, nitrique, sulfurique, étendus d’eau ; il m’a été impossible de faire disparaître l’odeur.

      Je serais curieuse de savoir ce qu’en dirait Hervé This. Mais quand même pas assez pour lui poser la question par mail.